GANGSTA MASHUP

Il est difficile de classer les films dans des genres bien définis. Car les films sont riches et relèvent bien souvent de plusieurs catégories ou genres.

Les films de gangsters abordent des questions ordinaires qui sont les nôtres, des questions qui portent sur la possibilité de réussir et de surmonter l’injustice sociale dans ce nouveau contexte d’existence, sur la manière dont il affecte les cadres de vie et les valeurs morales. À l’écran, la figure du gangster et de ses fantasmes, son mode de vie ont toujours fait vibrer l’honnête citoyen qui peut y projeter ses propres pulsions. 

Pourquoi les personnages de gangsters portés à l’écran par le cinéma sont-ils si séduisants, sympathiques ou fascinants ? 

À quoi reconnaît-on un film de gangsters et plus encore, qu’est-ce qui rend le gangster identifiable ? Cette programmation ose quelques réponses avec humour … ou sans !


UNE PROGRAMMATION DE 45 MN

Hearing Tarantino de Jacob T. Swinney / 2015 / États-Unis / 1’36mn

Subtil montage sur l’importance et  l’efficacité des effets sonores dans les films de Quentin Tarantino.


The Films of Jean-Pierre Melville d’Eddie Lensweiger / 2017 / États-Unis / 4’33mn

Un hommage à Jean-Pierre Melville, l’un des plus grands réalisateurs de films policiers.


Dans l’ombre, In the Shadow de Fabrice Mathieu / 2011 / France / 7’46mn

Une ombre raconte sa vie avec son « Portant », ce double de chair et de sang, qu’elle décide un jour d’éliminer… Ce travail de montage et de recherche d’archives regroupe des plans d’une cinquantaine de films, dans lesquels des ombres sont présentes.


« C’est pas ce qu’il avait commandé » – Détournement par David Rinaldi alias @Daadhoo / 2019 / France / 2’06mn

Détournement  d’une scène du  film « Seven » de David Fincher avec Brad Pitt, Morgan Freeman et Kevin Spacey.



Over & Over de Michael Fleming  / 2015 / États-Unis / 8’01mn

Un film de collage manipulé à la main de séquences trouvées en 35 mm se concentrant sur la représentation de la peur et de la vengeance. Manipulant notre peur de la mortalité, il suggère de décimer ce qui nous menace. La surface du matériau du film a été traitée de la même manière : éplucher, scalper, couper et brûler l’image.


Breaking Bad Pulp Fiction de Jorge Luengo Ruiz / 2015 / Espagne / 2’48mn

Parallèles visuels entre Breaking Bad et Pulp Fiction donnant à voir l’influence de Quentin Tarantino chez Vince Gilligan.


Martin Scorsese : Hands//Mains de TROISCOULEURS / 2019 / France / 2’28mn

La valse des Mains chez Scorsese mais bien plus encore…


Pulp Fiction by Sergio Leone d’Antonio Maria Da Silva / 2017 / France / 6’36mn

Inspiré du style des westerns de Sergio Leone, ce mashup transforme une scène mythique de Pulp Fiction en lui donnant une toute autre ambiance, plus chorégraphique.


Scorsese : The Mirrors d’Ali Shirazi / 2015 / Iran / 3mn

Dans plusieurs films de Scorsese, la réalité s’échappe et un regard dans le miroir pourrait être le dernier vestige de la raison ou l’indicateur le plus convaincant de sa perte. Le miroir est-il un reflet de la réalité ou une distorsion complète ?


Breaking Bad Remix (Seasons 1 & 2) de Chris Lohr alias placeboing / 2012 / États-Unis / 2’04mn

Un remix original des saisons 1 & 2 de Breaking Bad. Ou comment l’art du sampling visuel devient addictif !